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Les yeux de Cléopâtre s’accrochèrent un regard violet, et la face du cinéma s’en trouva changée !


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ELIZABETH TAYLOR
(1932 – 2011)

 

 

 

 

Liz par Andy Warhol – 1964

 

 

Romantique, romanesque, outrageuse, enragée, scandaleuse, courageuse, la Queen Elizabeth du septième Art tire sa révérence à la lisière du printemps. L’inoubliable Catherine Holly de Soudain l’été dernier accède, après toutes les guerres, à l’ultime firmament.

 

 

 

La chatte sur un toit brûlant de Richard Brooks

Soudain l’été dernier et Cléopâtre de Joseph L. Mankiewicz

portraits Douglas Kirkland et Norman Parkinson

 

 

Sur le toit brûlant du paradis caressé par les flammes de l’enfer, j’imagine la grande copine de Montgomery Clift et de Rock Hudson, la mère courage du sida glissée sur une rivière de diamants bordée de kilomètres de fourrures de vison.

Au bout de la rive, Joseph L. Mankiewicz, Tennessee Williams, Vincente Minnelli et George Stevens attendent l’enfant star, l’ingénue au teint opalin, la tragédienne décadente, l’ogresse jamais apprivoisée, le sacré monstre, l’alter ego en jupon de Marlon Brando.

 

 

 

Burton Taylor : Les amants terribles

Norman Parkinson

 

 

Dans un nuage de fumée de tabac et de vapeurs d’alcool, Richard Burton, ivre de voir sa chatte de Liz lui revenir, invite Michael Jackson à danser. Un dernier moon walk guide les amants terribles au plus haut des cieux de la renommée. Là où la voûte céleste se colore d’un bleu saphir aux reflets ultraviolets. Crépuscule des Dieux so kitch, so famous, so glamourous, so rich. Over the top comme Elizabeth Taylor !

 

 

Richard Avedon

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